Éthique

Catherine Maublanc pratique des solutions éprouvées et cadrées.

Que le praticien mette en œuvre une séance d’art thérapie ou des techniques mixtes, il convient de rappeler qu’il est tenu à une obligation de moyen, pas de résultat. Si le potentiel d’amélioration est certain, il est impossible de garantir un mieux-être instantané. Ce n’est pas une technique miracle qui donne des résultats dans l’instant, même si chaque séance fait bouger les lignes dans le respect du temps nécessaire à chacun.

Les points de blocages peuvent se dénouer par le biais de techniques créatives ou autres. S’engager en cure d’art thérapie ce n’est pas participer à un atelier d’art pour apprendre la peinture, mais vivre une séance pour soi pendant laquelle quelqu’un est totalement à votre écoute.

Le cabinet est un espace en dehors du monde : sauf mise en danger du patient crainte par la praticienne, ce qui s’y déroule ne sera jamais divulgué à la famille, institutions ou autorités. Un compte rendu de cure ne peut pas davantage servir de preuve dans un procès.

L’objectif est de renouer avec son être profond en douceur et sans rien brusquer. Le consultant reste toujours maître en sa maison : l’art thérapie ne bouscule pas la volonté du sujet et les progrès accomplis seront les siens. Pas ceux du thérapeute

L’accent est mis sur l’expérience de création et la réflexion personnelle plutôt que sur l’esthétique de l’œuvre. Aussi aucune habileté artistique, ni connaissance, n’est requise. L'art-thérapie soutient les capacités créatrices des personnes reçues, pour qu'elles puissent déposer dans une stricte confidentialité, leurs maux à l'abri des mots et à l'ombre de leur réalité sociale, familiale, professionnelle, ...

Permettre le mieux-être suppose des engagements, dans la limite de la Loi du praticien :

• Ne jamais nuire au bénéficiaire de la séance,
• Observation personnalisée  et confidentielle,
• Absence de jugement : libre association d’idées, liberté d’action et de parole (dans la limite de la volonté et des droits des autres participants),
• Neutralité bienveillante,                                                                               
• Bientraitance.

Cela induit du bénéficiaire de la séance :

• Un comportement respectueux,
• La confidentialité sur ce qui est vécu en groupe,
• Absence de jugement et de commentaires pendant les séances,
• Respect des horaires : début et fin (si groupe) car la séance individuelle s’interrompt sur la volonté du praticien,
• Toute séance non déclinée 24 heures à l’avance est due,
• Engagement à ne pas prendre de décision radicale pendant la cure (démission, divorce, vente de sa maison, déménagement, suicide..) : une cure rebat souvent les cartes. Il est donc vivement conseillé d’accorder le temps nécessaire à la cure afin de ne pas en subir les soubresauts,
• Abstinence pendant la séance (usage du téléphone, consommation d’alcool, pratique sexuelle, contacts sociaux, ...),
• Non intervention sur le travail des autres (si groupe) et absence de commentaire.